LÀ OÙ LA TERRE ET LE CIEL SE TOUCHENT, LE PAYSAGE![]() ![]() ![]() ![]() ![]() PrésentationEXPOSITION LÀ OÙ LA TERRE ET LE CIEL SE TOUCHENT, LE PAYSAGE DU 24 JUIN AU 2 JUILLET 2016 Le titre de cette exposition est inspiré d'un livre du paysagiste français Michel Corajoud. Elle s'articule autour de l'oeuvre de trois artistes peintres et d'un phonotographe, qui, à travers leur travail respectif, réfléchissent sur les sujets du paysage et de la nature. En partant du livre de Corajoud, l'exposition essaye donc de s'interroger sur le paysage comme sujet et comme objet pictural contemporain. La peinture de paysage est un des grands genres de l'histoire de l'art. A chaque époque son paysage (réel, symbolique...), à chaque époque sa peinture mais de quel paysage parle-t-on aujourd'hui ? Quelle est la place de la peinture parmi les différentes formes d'expressions contemporaines ? Comme le souligne Corajoud, " dans la chair même du paysage s'impriment et perdurent tous les stigmates du passé. Le paysage est une mémoire et nous pouvons l'interroger ". Ainsi face à un paysage, le regard parcourt à la fois un espace et une durée. Dans une seule énonciation, le paysage conjugue donc deux sortes de parcours, celui de la morphologie dynamique de l'espace, l'objet-paysage en somme, avec son histoire, et celui de son expérience sensible. Ainsi, expérience et existence se rencontrent pour signifier ensemble, au présent. Cette expérience du paysage fait écho à celle du spectateur face à la peinture. En effet, la peinture d'aujourd'hui offre, dans notre monde d'écrans, de réseaux et de sollicitations diverses, un temps d'arrêt et de projection singuliers. C'est cet aspect de l'art que nous souhaitons questionner à travers ce choix d'oeuvres. Pour développer cette réflexion quatre rendez-vous sont organisés pendant l'exposition permettant de questionner la place de la peinture parmi les expressions contemporaines, de découvrir l'actualité de la peinture, de rencontrer les artistes avec leurs mots et leurs regards: -L'exposition est introduite par des oeuvres d'Edgard Pillet, deux paysages non-figuratifs, datés des années 1950. -Dans le travail de Delphine Delas, artiste d'origine Bordelaise, il s'agit tout à la fois de réappropriation du réel-paysage et de réinterprétation de la Nature. -Maryse Paloma est d'origine bordelaise. Ses paysages aux perspectives aériennes frisent l'abstraction. La couleur domine et laisse place à des évocations spatiales. -Eduardo Infante, artiste d'origine espagnole, explore l'image. Il construit/déconstruit propose des associations, des évocations, dans un geste graphique réduit, vaporeux qui estompe les formes sans fermer ni cerner. |